Start-up et entrepreneurs : “Il est temps de créer un Buy European Tech Act”
Une soixantaine de start-up et une quinzaine de fédérations se sont réunis avec l'eurodéputée Stéphanie Yon-Courtin pour plaider pour la création d’un "Buy European Tech Act". Selon eux cela permettrait aux acteurs de la technologie en Europe de faire face à la concurrence des pays comme les Etats-Unis et la Chine.
HOSTEUR se rallie aux côtés de ces sociétés dans l’espoir de créer une législation protégeant l’industrie informatique qui est aujourd’hui largement dominée par les géants américains.
Un leadership numérique européen
Selon les signataires, un écosystème favorable à l’innovation doit être mis en place afin de stimuler l’industrie : “ Cela passe notamment par des investissements publics et privés massifs et structurants dans l’économie numérique, une progression de l’union des marchés des capitaux, un assouplissement et une harmonisation des règles, le renforcement des filières industrielles stratégiques ou encore une préférence assumée pour les solutions européennes.”, concluent-ils.
Le Buy European Tech Act
Les commandes publiques, soulignent-ils, constituent plus de 14 % du PIB européen. Pour toutes les start-up technologiques du vieux continent, il s’agit donc d’un levier majeur d’innovation et d’autonomie qui ne doit pas être négligé.
Les entreprises rappellent que leurs concurrents chinois, américains ou israéliens réservent toujours une part de leurs marchés publics aux entreprises locales. En citant le “Buy American Act”, les signataires montrent un exemple qui a été voté pendant la Grande Dépression aux Etats-Unis mais qui continue à être en vigueur 90 ans plus tard.
“L’Europe compte désormais des grandes entreprises et pépites technologiques de plus en plus matures et performantes, capables de proposer des solutions et services à la hauteur des concurrents étrangers. 283 start-up sont aujourd’hui valorisées à plus d’un milliard de dollars, soit 10 fois plus qu’en 2014. Ces start-up, tout comme nos grandes entreprises, ont besoin de pouvoir compter sur des contrats publics pour affirmer leur leadership à l’international. La subvention ne devrait plus être le seul outil de stimulation de l’innovation en Europe.”, concluent-ils dans un article publié par le Nouvel Observateur.
HOSTEUR et les fournisseurs européens
Lorsque ceci est possible, HOSTEUR préfère toujours les fournisseurs européens vis-à-vis de leurs concurrents étrangers.
Cela nous permet de travailler avec des entreprises qui partagent nos valeurs tout en s’assurant que nos clients obtiennent un service de qualité où leurs données sont protégées en accord avec la législation européenne en vigueur.
Ce choix soutient l’économie locale et accélère l’innovation au sein de l’Union Européenne.
Pas d'approche protectionniste
Il est important de souligner qu’HOSTEUR, tout comme les sociétés qui plaident pour un "Buy European Tech Act" ne souhaitent pas instaurer une politique de protectionnisme : “L’objectif n’est pas d’exclure totalement les fournisseurs étrangers, mais d’encourager les acheteurs publics à privilégier en toute légalité la technologie européenne, lorsqu’une offre équivalente en termes de prix, de qualité et de performance existe.”.
Sources : L'obs